Il est le même, mais est synthétique!
De plus en plus nous allons écouter cette phrase ambiguë dans toutes les joailleries du monde entier, où les commerçants devront maîtriser les nouveaux termes très techniques qui pourraient causer aussi la perte de confiance dans la clientèle.
Mais, qu’est-ce que c’est un diamant synthétique? Et pourquoi tellement d’inquiétude parmi les experts?
En gemmologie un diamant “synthétique” a les mêmes propriétés optiques, physique et chimique du diamant naturel. Contrairement aux “imitations”, qui sont des pierres qui veulent ressembler le plus possible au diamant naturel, comme: le verre, le saphir incolore, le zircon, la zircone cubique, etc … le diamant synthétique ne se reconnaît pas à l’œil nu et si vous rencontrez quelqu’un qui vous dit autrement, ne les croyez pas!
Pour decouvrir si un diamant est synthétique on a besoin d’une instrumentation spécifique qui, pour le moment, est présent seulement dans les laboratoires de gemmologie les plus avancés.
Ici, nous ne prenons pas en considération les aspects scientifiques, ni parlons de ceux qui vendent diamants synthétiques sans les déclarer, mais je vais considère seulement le côté marketing.
Les diamants synthétiques sont produits depuis des dizaines d’années et sont principalement utilisés dans l’industrie grâce aux exceptionnelles propriétés physiques du diamant.
La directive FTC pour la classification gemmologique existe depuis le 1996, mais seulement dans les dernières années ils ont arrivé à une qualité et un cout de fabrication pour faire concurrence directe avec le naturel.
L’industrie du synthétique a mis en place un marketing très agressive et focalisée, non seulement sur la beauté comme un naturel, mais aussi sur la transparence et l’éthique du produit.
Les fabricants du synthétique veulent saisir la sensibilité des nouvelles générations pour l’éco-durabilité et l’absence de conflits.
À mon avis, si ceux-ci sont les piliers de la communication pour se faire place sur le marché, ne va pas durer longtemps.
Tout d’abord, les diamants naturels ont fait beaucoup de progrès en termes de transparence et éthique comme sur l’exploitation des mines de diamants et sur les conditions des travailleurs. Les géants qui exploitent le mines comme Anglo American (DeBeers), Alrosa, RioTinto…développent toujours de nouvelles campagnes pour la préservation de la planète. Le Processus de Kimberley, mis au point par l’ONU en 2002 et créé pour assurer l’éthique des diamants de leur extraction à la vente au consommateur final, commence à donner les résultats attendus.
Et encore, comment on ne pas nous demander comment se produise un diamant synthétique?
Je ne pense pas que aujourd’hui il a une production industrielle qui ne produit pas de déchets toxiques soit pour notre planète soit pour l’être humain, et alors, si cette industrie améliore l’éco-durabilité, ils doivent rendre transparente toute la chaîne d’approvisionnement et de production pour nous faire comprendre plus et aller plus loin qu’un simple slogan. Ensuite, si ils font la promotion des diamants synthétiques comme «conflit free», pas impliqué dans le trafic pour financer les guerres, il faut moins d’ambiguïté. Définir le synthétique comme «sans conflit» à priori, implique forcement que le naturel est “conflit”…et nous avons besoin de la preuve de deux affirmations!
Les arguments sont très légers, compte tenu du fait que pour moi c’est suffisant de mentionner que le plus jeune diamant naturel sur la Terre a minimum 900.000 ans pour fermer le jeu, mais qui est une autre histoire…
Anvers, le 16 Septembre, 2016
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